Afin de préserver la biodiversité, Djibone Sissoko mobilise les jeunes pour empêcher les feux de brousse de se propager au Mali et sensibilise les habitants de sa commune Kita-Ouest aux dangers que ces incendies représentent pour les animaux et pour l’environnement. Il agit pour sensibiliser les petits agriculteurs et leurs familles aux effets néfastes que les feux de brousse peuvent avoir s’ils sont mal gérés, avec des effets dévastatrices pour la faune et la flore.

Mohd Sayuti Hassan et Rahimi Binti Che Aman estiment que les étudiants jouent un rôle important dans la diffusion de la « culture durable » sur les campus universitaires et au-delà. Grâce à un format de classe innovant, les étudiants deviennent des acteurs du changement en réalisant des projets durables concrets liés aux économies d’énergie, à la gestion des déchets alimentaires, au recyclage ou encore à l’empreinte carbone. 

http://cgss.usm.my/index.php/en/

Le manque de sensibilisation du public à l’importance de la biodiversité a été reconnu comme une menace indirecte pour la biodiversité en Serbie. Nature Academy est venu combler ce fossé grâce à l’engagement des enseignants et des étudiants en faveur d’une éducation multidimensionnelle à la biodiversité en partenariat avec des zones protégées en Serbie et en Bosnie-Herzégovine ! 

https://www.wwfadria.org/what_we_do/all_initiatives/wwf_nature_academy/

Que vous soyez, enfant, spécialiste, amateur ou encore retraité, vous pouvez aider Vigie-Nature en collectant des données et en surveillant la biodiversité dans votre lieu de vie pour aider Grégoire Loïs et les équipes du Programme Vigie Nature à combler le manque de données sur la biodiversité. En engageant les citoyens et les ONG dans une collaboration inédite, Grégoire a permis la création de programmes de surveillance, couvrant l’ensemble des zones rurales et urbaines de France ! 

http://www.vigienature.fr/

Meridel Rubenstein et l’équipe Eden in Iraq ont co-créé ce projet dans le but de fournir un traitement efficace des eaux usées pour la communauté arabe des Marais, l’une des plus anciennes cultures du monde, vivant dans le sud de L’Irak. Actuellement, les eaux usées non traitées mettent en danger à la fois la santé et les marais historiques de cette communauté.
L’objectif final : Eden in Irak transformera les déchets produits en jardin public et en parc du patrimoine culturel en utilisant la phytoremédiation des plantes vertes.

www.edeniniraq.com

Basé en Estonie, un groupe de citoyens a fondé une communauté internationale d’acteurs du changement qui visent à faire évoluer les comportements et aident à créer des solutions durables dans les communautés locales ! 

Ils ont développé le concept d’un programme d’apprentissage pour la raison suivante : être utilisé comme un outil d’implantation pour que Keep It Clean puisse être ajusté et personnalisé selon les besoins des apprentis. Les principaux objectifs du programmes sont les suivants: 

• Donner aux participants les compétences nécessaires pour commencer une initiative de gestion des déchets dans leurs propres communautés (dans leurs quartiers ou leurs villes). 
• Former des leaders et des ambassadeurs du zéro déchet.
• Encourager les participants à devenir des ambassadeurs dans leurs différentes communautés pour transmettre les compétences et les connaissances acquises pendant la formation Keep It Clean. 

www.letsdoitfoundation.org

Tout d’abord, le projet Clean Everest organise des expéditions annuelles afin de nettoyer la route du nord-est vers le sommet du mont Everest : 10 tonnes de déchets enlevés en 4 ans. Deuxièmement, il met en place un modèle de gestion des déchets reproductible sur les routes d’ascension des sommets de l’Himalaya, grâce à une charte environnementale de montagne.

Clean Everest forme des guides locaux pour auditer et superviser les équipes internationales d’escalade afin d’assurer l’évacuation de leurs déchets et forme les Tibétains à garder toutes les montagnes environnantes propres.

http://highland-initiatives.com/

Amis des Bonobos du Congo (ABC) secourt, réhabilite et remet en liberté des bonobos orphelins à cause du trafic illégal de gibier. ABC travaille dans le respect des lois locales ainsi qu’avec d’autres ONG pour localiser et secourir les bonobos en danger. L’association réhabilite ensuite ces bonobos dans leur refuge, unique en son genre. Les bonobos capables de retourner dans la nature sont relâchés à Ekolo ya Bonobo, une zone protégée par le gouvernement de 120 000 hectares.

Cette zone est constituée d’une forêt tropicale gérée et protégée en partenariat avec des communautés locales vivant dans la région. Les gardiens des bonobos sont les populations locales vivant à proximité de la forêt, où les bonobos vivent. Pour les aider à développer leurs communautés tout en protégeant les bonobos, ABC travaille avec des volontaires qui construisent et implémentent des programmes qui visent à améliorer la vie des habitants. Les programmes fournissent du matériel médical, soutiennent la maternité, apportent des médicaments pour la pharmacie locale ainsi que du matériel éducatif pour les écoles.
De plus, ABC a également fait de l’éducation et de la sensibilisation des priorités dans leur modèle de conservation. Chaque année, des milliers d’enfants et adultes congolais visitent les refuges d’ABC et participent à des programmes éducatifs visant à en apprendre plus sur les bonobos et l’importance de les protéger. 

https://www.lolayabonobo.fr/

Mariana Gama Semeghini, Márcio Arthur Oliverira de Menezes, Leonardo Pereira Kurikara and Thiago Mota Cardoso, ont fondé ce projet en 2005 pour protéger la biodiversité et l’agriculture locale dans une zone menacée par la déforestation intensive. Ils diffusent les connaissances des communautés locales et favorisent les échanges de connaissances, afin de pouvoir vivre en harmonie avec l’Amazonie. 

Ce projet traite directement des questions d’agriculture, de sécurité alimentaire et mise en valeur de la culture à travers des moyens innovants de conservation et d’exploitation durable de la biodiversité. L’objectif du projet est de développer et consolider les systèmes de production agroécologiques et les produits issus de l’agrobiodiversité, par la recherche participative, la formation et l’échange d’expériences, en valorisant les connaissances locales, en générant des revenus, en favorisant l’esprit d’entreprise ainsi qu’en renforçant les organisations locales.

Pour leur travail sur le projet d’agrobiodiversité dans la région du bas Rio Negro, ils ont reçu différents prix et reconnaissances :

• Prix de l’entrepreneuriat conscient (2010) au professeur Samuel Benchimol et à la Banco da Amazônia
• Prix FINEP des technologies sociales (2012)
• Certification en tant que bonne pratique dans l’éducation environnementale et l’agriculture familiale par le programme d’éducation environnementale et d’agriculture familiale du ministère de l’environnement (2012)
• Certification en tant que technologie sociale par la fondation Banco do Brasil (2013)
• Prix des meilleures pratiques de gestion locale – Caixa Econômica Federal (2013)

https://www.ipe.org.br/en/projects/lower-rio-negro/1289-agro-biodiversity-project

L’essence du travail du NaDEET est basée sur l’éducation des plus jeunes membres de la population namibienne. Viktoria Keding et un groupe de femmes motivées par le désir de partager la magie du désert du Namib avec les écoliers locaux ont décidé de créer, il y a 15 ans, un centre d’éducation environnemental. À ce jour, elles ont accueilli et formé plus de 13 000 enfants et adultes et en ont fait un centre NaDEET presque entièrement exempt de carbone sur NamibRand. Le centre offre une immersion pratique à l’Education au Développement Durable (EDD) aux écoliers, aux éducateurs, aux parents ainsi qu’à des groupes communautaires.

NaDEET utilise une approche pratique et expérientielle de l’EDD. Le contexte local est un pays aride avec une population relativement faible et peu de ressources naturelles. Le cœur du travail du NaDEET est constitué de programmes d’EDD en centre et en résidence. Cela permet aux participants de vivre une expérience transformatrice, car ils sont immergés dans l’apprentissage et la vie dans un centre durable. L’un des éléments clés est que l’approche du NaDEET est simple, mais efficace pour réduire l’impact environnemental et éduquer.

Les objectifs du NaDEET sont de fournir une éducation environnementale aux Namibiens, quel que soit leur revenu, en :
– abordant les questions environnementales pertinentes par un apprentissage pratique et expérientiel.
– soutenant les programmes scolaires namibiens d’une manière pratique et centrée sur l’apprenant.
– offrant la possibilité de faire l’expérience directe de l’environnement de la région, le désert du Namib, créant ainsi un sentiment de respect et de responsabilité pour leur environnement naturel.

NaDEET propose aux Namibiens des programmes d’éducation environnementale pratiques et expérientiels de trois à cinq jours  suivis par des enfants de l’école primaire. Cependant, le centre offre également des cours aux écoles secondaires, aux jeunes non scolarisés, aux éducateurs et aux membres de la communauté.
En outre, le principal projet d’alphabétisation de NaDEET est un magazine pour les jeunes, appelé le Bush Telegraph, qui est mis gratuitement à la disposition de tous les apprenants, éducateurs et citoyens intéressés de Namibie. Environ 18 000 apprenants et éducateurs y sont actuellement abonnés. Il vise à accroître les connaissances et à améliorer les attitudes à l’égard de l’environnement, grâce à la lecture. Ce projet est complété par la série de livres d’activités et de guides, « It’s Time to … ».

Le Centre de durabilité urbaine de Swakopmund est la toute dernière initiative du NaDEET. Ce centre éducatif pour les visiteurs d’un jour comprend une « maison d’activités sur la durabilité ». Le centre est ouvert au grand public et aux écoles. Il vise à remettre en question les idées préconçues des Namibiens sur l’impact de leurs choix et propose des idées pour trouver des solutions quotidiennes appropriées aux problèmes environnementaux.

www.nadeet.org